L’orvet

L’orvet ou « orvet fragile » n’est pas un serpent. C’est un lézard sans patte. Comme les lézards, il a une paupière mobile qui se ferme. Il est lisse et brillant et la femelle a une rayure centrale.
Il peut pratiquer l’autotomie, c’est-à-dire laisser un bout de sa queue pour échapper à un prédateur. La partie de la queue abandonnée peut repousser mais sera beaucoup plus courte.
Il dépend de sources de chaleur externes pour réguler sa température corporelle, on dit qu’il est ectotherme. Lorsque la température est trop basse, les orvets se mettent en état de torpeur dans un endroit protégé.
Il est vivipare, c’est à dire que l’incubation des œufs se déroulent entièrement dans le corps de la femelle. Il est indigène et relativement commun même si la population a beaucoup diminué.

Photo: Wolfgang Simlinger

Le chevreuil

En haut à gauche, la chevrette

En haut à droite, le chevreuil

En bas, le faon

Le chevreuil est le plus grand des cervidés présent en Forêt de Soignes. Comme le cerf, un autre cervidé, le mâle développe des bois chaque année en vue de parader à la belle saison et de séduire la femelle. Ses bois sont plus petits que ceux du cerf ce qui traduit le milieu naturel du chevreuil: la forêt. Il est en effet plus aisé de se faufiler dans les sous-bois avec des petits bois pointus qu’avec des énormes bois !
Cependant, il n’est pas rare d’apercevoir des chevreuils en train de se nourir dans les prés et les pâtures.
La femelle est appelée chevrette et le petit, le faon. Ils ne portent pas de bois. Un mâle de moins d’un an (dont les bois ne sont pas encore ramifiés) est appelé un brocard.
Comme le sanglier (qui n’est pas un cervidé), le chevreuil est un onguligrade: il marche sur la pointe de deux doigts dont l’ongle est transformé en sabot.

photo @Jean Delacre (conservateur de la réserve du Baquet)

Le castor

photo des CNB

Le castor a été réintroduit en Belgique au début des années 2000. Il avait été décimé par l’homme pour sa fourrure et son castoréum. Le castor est un grand constructeur de barrage sur les rivières. Il permet de garder un niveau d’eau élevé. Et permet dès lors de réguler les crues et sécheresse dans la zone autour de son terrier. Il crée des zones humides qui attirent d’autres espèces des milieux humides comme les batraciens, oiseaux, insectes et plantes liées à l’eau. Pour ériger et étanchéifier son terrier, il utilise de la boue. Les graines présentes dans la boue vont germer.

Ce nouvel écosystème créer une explosion de biodiversité.

L’ichneumon

Les Ichneumons sont des grandes guêpes.


Ils sont appelés « parasitoïdes ». Les femelles ne construisent pas de nid, mais pondent directement sur les larves d’autres insectes, notamment des larves de sirex. Les larves parasitées vont ensuite servir de nourriture à celles des guêpes. L’organe de ponte à l’extrémité de l’abdomen est bien visible et s’appelle la tarière. Seules les femelles l’ont évidemment…

Photo / Dessin @Mathieu

L’oreillard

Avec ces oreilles démesurée, cette espèce de chauve-souris utilise peu son sonar. L’oreillard écoute sans bouger le bruit des insectes. Il se nourrit de coléoptères qu’il chasse en forêt.
Il pèse entre 6 et 9 grammes. La longueur de sa tête et son corps sont de 4,5-5,5 cm pour une envergure de 24-28 cm.

Photo @Catherine